Chaque fois que je rentre au Japon, je vois mes plusieurs copines là-bas.
Surtout, celles que j'ai rencontrées dans mon lycée à côté de chez ma mère.
J'étais dans un lycée auprès de Nagoya, réputé aux concours d'entrée en universités prestigieuses. Donc les études étaient dures, mais j'ai passé une de plus beaux moments de ma vie avec mes copines. Malgré le programme d’études bien chargé, notre centre d’intérêt était toujours sur les garçons. Nos copains étaient plutôt brillants, mais certains étaient parfois malotrus. Par exemple, une de plus belles et plus sympa de mes copines a demandé à un garçon de sortir avec elle, mais il lui a répondu « Non, je ne peux pas, parce que je suis occupé de résoudre un problème de l’équation diophantienne ».Il était vraiment bête en dehors des maths et nous avons consolé notre copine en disant qu’il n’aurait jamais avoir quelqu’un de bien comme elle. Ces copines sont les témoignes de mon premier amour et mon premier chagrin d’amour aussi. Donc, nous avons crée un sacré lien.
Beaucoup d’entre elles vivent toujours à Nagoya comme des personnages dans le nouveau roman d’Haruki Murakami « Sans couleur Tazaki Tsukuru ». J’ai beaucoup aimé ce bouquin ! La copine de Tsukuru (le personnage principal), une Tokyoïte dit « Ils vont à l’école, trouvent le travail et vivent toujours à Nagoya, c’est comme Le monde perdu de Conan Doyle, mais c’est une ville si agréable à vivre ? » C’est vrai que c’est une ville assez conservatrice et une seule grande ville qui a subi moins de crises économiques au Japon. Et puis il y a une mentalité spécifique de Nagoya : Devant nous, il y a un chemin que nos parents élitistes nous ont préparé, alors nous faisons qu’à courir sur ce chemin pour trouver un bon métier ou un bon époux qui est dans le même monde que nous et qui travaille dans une grande entreprise ou dans la finance de cette région. Comme ça nos vies seront tranquilles. Je vois que plus ou moins mes copines ont suivi ce chemin tant dis que moi, je suis partie pour voir un autre monde qui ne parle pas de l’équation.